C’est une tourmente spatio-temporelle, diffuse et opiniâtre. Qui enserre à étouffer comme un boa trop gonflé et affamé. Sa langue fourchue persifle sans discontinuer une chansonnette stridente. Ses yeux révulsés lancent des éclairs rouges crispants qui peuvent immobiliser. Jamais elle ne veut arrêter de s’infiltrer dans le cœur des gens. Leur glacer le sang jusqu’à en faire des cristaux, telle est sa vocation. Car sa liberté s’octroie au dépend de ses proies qui sont contraintes à une lente et ironique agonie. Son esprit tortueux, un peu machiavélique, prend place sans demander son reste. Il ne faut pas chercher à lui échapper, il faut juste attendre qu’elle retombe. Comme un soufflet bien mérité.
100 Sonnets pour le climat – Sonnet Nr 5 – Chasse à l’homme
Ô monstruosités pleurant leur vêtement ! Figure-toi qu’un jour, il y a bien longtemps, C’est l’Homme qui régnait sur la Belle Planète. Mais il l’a si mal fait qu’elle fit place nette. Le voilà maintenant demi nu dans ses grottes Où nous l’irons chasser le jour de...